Une photographie d'un champ de marguerites, chacune avec un centre jaune et des pétales blancs. Au-dessus, le ciel est d'un bleu profond et est parsemé de nuages blancs.

Table ronde
La francophonie et la diversité

Vendredi 25 juin 2021 | 19 h 30 - 21 h 00

Conversation en direct sur Zoom en français, avec interprétation en langue des signes québécoise en direct. Une traduction en direct du français vers l'anglais sera disponible via la boîte de clavardage.

(PRÉSIDENCE : ART BABAYANTS & EURY COLIN CHANG) ÉMILIE MONNET, MARIE LOUISE BIBISH MUMBU, LARA ARABIAN & JULIE TAMIKO-MANNING

Se joindre à la salle B

La table ronde La francophonie et la diversité, organisée par Art Babayants et Eury Colin Chang, révèle les multiples perspectives des artistes plurilingues qui travaillent notamment dans les contextes du théâtre anglais et français et dans le cadre de la francophonie mondiale. Cette table ronde inclut Emilie Monnet, Marie Louis Bibish Mumbu, Lara Arabian et Julie Tamiko-Manning de Montréal. La table ronde offre un espace pour les voix PANDC (Autochtones, Noir.e.s et personnes de couleur), en mettant l’accent sur les expériences vécues des artistes dont le travail créatif explore les questions de la diversité raciale, linguistique et de genre.

Notices biographiques

Autrice et dramaturge, militante par les mots et les arts, Marie Louise Bibish Mumbu est une québécoise résiliente afroféministe qui participe régulièrement aux événements montréalais théâtraux à travers l’éducation populaire et la décolonisation des mentalités. Son roman, Samantha à Kinshasa, réédité à Montréal en février 2015 aux éditions Recto Verso, a été adapté au théâtre par Philippe Ducros sous le titre de Bibish de Kinshasa.

Depuis qu’elle a obtenu son diplôme du programme théâtral The Dome à Dawson en 1991, Julie Tamiko Manning a joué partout au Canada, des gymnases scolaires du Nunavik à la scène indépendante de Vancouver en 2011 jusqu’à la scène nationale à Ottawa. Elle a notamment tenu les rôles suivants : Doris Truscott dans Innocence Lost (CNA/Centaure), Clarence dans Richard III (qui lui a valu une nomination pour les Montreal English Theatre Awards dans la catégorie du meilleur rôle de soutien) (Metachroma Theatre), Nancy dans Oliver! (Centre national des Arts) et Jam dans girls! girls! girls! de Greg MacArthur (Teatro Comaneci). Cet été, elle reprendra son rôle de Tokyo Rose dans Burning Vision de Marie Clements avec la compagnie Tant Per Tant à Barcelone, en Espagne. Sa première pièce, Mixie and the Halfbreeds (co-écrite avec Adrienne Wong) a été produite en 2009 au Neworld Theatre, à Vancouver et elle travaille actuellement avec le co-créateur Matt Miwa sur la tournée de leur pièce primée The TASHME Project : The Living Archives, une pièce documentaire retraçant l’expérience de l’internement des canadien.ne,s d’origine japonaise lors de la Seconde Guerre mondiale, à travers les souvenirs des aîné.e.s de la communauté. Elle est productrice artistique associée du Metachroma Theatre, dont le mandat est de s’attaquer à la sous-représentation des acteur.trice.s des minorités visibles dans le théâtre canadien.

Lara Arabian est une comédienne trilingue (arménien, anglais, français) passionnée par la nouvelle création. Diplômée de l’Université de Toronto et de la Sorbonne (Paris IV) et mise en nomination pour un prix Dora (en tant qu’actrice et écrivaine), elle travaille partout au Canada.
En tant qu’écrivaine, elle a fait partie du prestigieux Playwrights Lab au Centre des Arts de Banff et sa pièce radiophonique Convictions,  une collaboration entre le Théâtre français de Toronto et Ici Radio Canada, a débuté au printemps 2021.
Lara enseigne aux départements de Musical Theatre et de Performing Arts Preparation à Sheridan College où elle concentre ses efforts sur la diversité et l’inclusion dans les programmes.

Au croisement entre le théâtre, la performance et les arts médiatiques, la pratique artistique d’Émilie Monnet s’articule autour des questions d’identité, de mémoire, d’histoire et de transformation. Ses spectacles puisent dans la symbolique des rêves et des mythologies – personnelles et collectives – pour raconter des histoires qui interrogent le monde d’aujourd’hui. En 2011, elle fonde ONISHKA dans le but de créer des spectacles nés de collaborations uniques entre artistes de différentes cultures et disciplines. En 2016, elle fonde Scène contemporaine autochtone (SCA), une manifestation artistique et critique faisant place à la création autochtone en arts vivants. Une version réduite de SCA était présentée à Buenos Aires en mars 2017 et réunissait des artistes autochtones du Québec et de l’Argentine. De mère anishnaabe et de père français, Émilie vit à Montréal. Son engagement artistique s’inspire de nombreuses années d’activisme auprès d’organisations autochtones (Canada et Amérique Latine), et de sa participation à des projets artistiques avec des femmes judiciarisées et des jeunes autochtones.